Quand je suis arrivée à filer assez régulier, après un mois:
Je me suis dit que je pouvais essayer des slubs (flammes?) sur swifter/alpaga d'Herbalana:
j'ai évidemment fait comme toutes les débutantes: me suis trompée de sens de retors... ce qui a donné ceci:
Mon objectif: arriver à faire des fantaisies comme sur cette photo, que j'ai prise lors d'un stage avec les Filandières de Wallonie. Ravishing, je ne sais à qui on le doit...
J'utilise le livre de Sara Anderson - "Book of yarn designs" en ebook (bien pratique, où que je sois, je l'ai sous la main dans ma tablette; mais si peu chouette de ne pas pouvoir feuilleter...).
Je suis encore abonnée ce mois ci à l'ensemble des vidéos de craftdaily. Bien pratique aussi: pour moins de 15 euros, j'ai cent profs à la demande, à la maison...
Swifter-alpaga herbalana (tous deux locaux). Teints en mélange de garance (Anjou), extrait de cochenille (loin!) et gomme-laque (lac dye) + un petit bain cochenille en indigo
J'ai utilisé en coeur de retors une des trois sources en pelote (soie bourrette, soie/laine de chez Alysse) ou un fil polyesther doublé (rouge et brique). Pour voir!
Ici, le coeur est du mohair acheté en pelote et teint cochenille en pelote.
la pelote achetée, que je lie par l'intérieur avec une ficelle, et puis que je trempe telle quelle dans la teinture; après, je la glisse sur le poignet pour la retordre.
Ce petit système m'économise de devoir la dévider en écheveau avant de la teindre, puis de la repelotonner après teinture.
Quand je file au rouet, ça donne ceci:
Je me fais aussi des petits célibataires, parce que... Ils semblent hypertordus, ils le sont; mais en tissage, il vaut mieux qu'ils soient bien tordus, ai je compris.
Un petit truc appris dans les vidéos US: pour voir si la torsion est bonne pour mon objectif, je tire le fil de la bobine, pas hors de l'orifice (ce qui serait trompeur). Je peux ficher un objet lourd (crochet, ici) et voir comment il se retord naturellement.