Au fil de l'autre

Carnet de notes de mes explorations: filage, tissage et teintures

"Double with a twist" de Marian Stubenitsky

19.11.2022. Recension plus complète du livre de Marian Stubenitsky que j'ai promise en partie 1 (en deflected double weave, abréviation ddw). Plus mon petit programme d'échantillons à tisser, en décembre.

image provenant du site de l'auteur


Billet conçu comme rappel à moi-même (avant de partir cueillir d'autres fleurs dans la forêt) et rédigé pour le partager sur le forum Tissage Tricofolk. Ceci n'est pas un article, ce sont des notes pour les copains, comme tout ce que je publie sur ce blog.

Je fais donc un récap' à ce jour. A ce stade de mon apprentissage, je sais faire ceci en ddw:

  • développer la structure à partir d'un profil en sergé (voir chaine ci-dessous);
  • choisir la longueur des blocs: A et C en 6 fils, BD 4 fils;
  • choisir mes fils, dans ce cas-ci AC en laine, BD en coton - après finition, les carrés s'arrondiront quand la laine rétrécira là où le coton pas;
  • choisir les tons pour les blocs A B C D - ici B et D toujours rouge orangé, A et C tons divers de vert, aléatoires pour mettre du fun dans une structure si rigide;
  • à partir de là, proposer des attachages: le premier sur l'image par exemple est amorcé avec une progression 13 24 57 68 où je glisse ensuite les blocs selon l'effet voulu; le second est amorcé par l'endroit où je veux les blocs, puis j'encode la toile; le troisième est une toile.
    Au cours de la construction, je veille à disposer les petites zones en toile de manière équilibrée, pour qu'elles tiennent les longs flottés en chaîne et en trame
  • Ensuite le marchage et les couleurs en trame sont développées automatiquement par Fiberworks (Weave as drawn in).
  • J'adapte les données en fonction de la largeur de tissu que j'espère (en tissage, on ne "veut" pas...).
  • Puis j'ourdis, je monte la chaîne, j'enfile et je fais des échantillons - ce qui ne me pèse pas, c'est presque plus ma passion que le tissage d'un produit fini.

 

Illustration avec un projet que j'ai élaboré à partir d'un bref partagé par Marcy Petrini

 


dont le revers donnera cela

 


Pour mieux piger la complexité du système et l'utilité de bien choisir les couleurs: voir le schéma en noir/blanc

 


dont le revers donnera cela

 


Je cherche donc à élargir ma palette graphique, en ddw.

Je déduis de mes pérégrinations sur le net et de mes stages chez Betty Briand que Marian Stubenitsky (abréviation: MS) est notre nouveau Bateman ;). Dixit Betty, MS a une compréhension de l'essence du tissage telle que n'importe lequel de ses livres est une ouverture vers un monde de possibles. J'en déduis qu'elle peut innover comme Bateman. La preuve avec son "Stubenitsky code", un autre de ses livres.

J'ai choisi d'investiguer avec elle (enfin avec son livre "Double with a twist"- abréviation DWT) ce que je pourrais trouver comme nouvelle pistes en ddw. Car avec ce que j'ai capté jusqu'ici, je suis dans une impasse: je fais des cloquages et des galets, c'est un peu court, jeune homme (voir l'écharpe Deflected en galets, en filés main).

J'ai été tentée par les images du site de l'auteur du livre dont il est question ici (weefschool.nl) et lorsque j'ai vu ce que Jill Staubitz a pu créer, à partir du livre, selon ses termes dans l'article:

(Handwoven magazine, novembre 2021)

Ce billet fait suite à l'introduction sur le sujet: Le livre "Double with a twist" et résumé de mes notes ddw,;e ne répéterai pas ici les louanges - intro où j'ai oublié de préciser que ma recherche en tissage ne concerne par la production de tissus en soi, mais la capacité d'improviser, de "peindre" en tissant. En connaissance de cause des limites inhérentes au matériel: je rêve d'aquarelles, ce que j'obtiendrais avec ce qu'on appelle désormais tissage en écho, mais je devrais pour cela augmenter mon matériel: dobby et plus de cadres. Refus de ma part écolo décroissante, presque écolo Robin de bois (dans mes diverses classifications de l'écologie).

Le ddw de MS m'intéresse pour sa part graphique, hors textures (les fameux cloquages du ddw classique). Ma recension sera en partie biaisée par 1/ ma volonté de rester en 8 cadres et 2/ ma recherche d'improvisations. Ceci n'est pas un article pour magazine, c'est une opinion par une blogueuse, autodidacte de surcroît.

Le livre me convient parfaitement. Ce n'est pas le énième livre qui propose une foison de modèles pratiques et point. Pour cela, on a Handwoven magazine. Ce n'est pas non plus une bible tout public comme le livre de Betty avec des explications quasi comme en atelier; MS s'adresse ici aux plus pros du tissage: des structures, des concepts, des déployés de ses méthodes, dont elle partage des illustrations en brefs. Il faut a minima être un tisserand intermédiaire; ou être accompagné en atelier par un prof' pour tirer le meilleur parti de ce beau livre. Il faut bien connaître le comportement des fils, le choix des densités, le concept des blocs et des profils, les transpositions. On est en post-graduat, dirons-nous.

D'autant plus que MS propose une approche de la construction tout à fait nouvelle par rapport aux autres tisserands de ddw.

Je l'ai dévoré en une soirée, mais je l'utiliserai longtemps, je crois: tant de systèmes à essayer et à développer. Des photos inspirantes à foison. Et des liens vers d'autres tisserands, qui appréhendent le ddw différemment. Généreuse ouverture des horizons.

Les possibilités sont classifiées en minichapitres: MS introduit le concept, puis illustre avec des brefs et les photos des tissus produits, pour 8, 16, 24 cadres. On reçoit même quelques brefs pour 4 cadres, mais je doute qu'un tisserand à 4 cadres voudra explorer le ddw.

Question concept, cher lecteur, il vous faudra faire preuve de discernement, comme pour le livre de Margo Selby: il faut entrer dans le schéma mental de l'auteur, qui a créé une nouvelle méthode. Dès qu'on y est, c'est limpide. Si on reste figé sur le ddw tel qu'expliqué par Madelyn van der Hoogt ou Heddlecraft (voir ma biblio de départ), on ne comprendra rien. Les profils dont elles s'inspirent sont des projections simples: le 1 de sergé suivi deviendra cadres 1 et 2. Chez MS, c'est une autre projection, tout autre. J'ai dit à la blague à mon compagnon que je trouvais sa méthode aussi facile qu'apprendre le boulier compteur après avoir fait de l'algèbre toute sa vie. C'est le même saut logique.

Autre exemple: n'essayez pas de lire les enfilages en mode classique. Il est précisé dans l'intro que MS les écrit de gauche à droite, comme on lit en Europe. Donc: une chaine sur deux lignes se lit telle quelle, de gauche à droite pour chaque ligne. L'exact opposé de tout ce qu'on a lu jusqu'ici. Dès qu'on a pigé, c'est facile.

A chaque structure/chapitre, MS expose comment on pourra construire un bref de ddw. Schéma mental - oubliez ce que vous avez lu ou appris chez Madelyn van der Hoogt, par exemple. Il faut entrer dans sa logique:

  • l'auteur part d'un bref classique, vu comme un profil draft; disons un crackle
  • elle le déploie en chaine classique avec les 4 blocs connus et les fils de liaison de crackle: 1232 - 2343 - 3414- 4123 (imaginez un sergé chevron court, en progression - visuellement c'est plus clair)
  • elle traduit ensuite en ddw, en intervertissant certains cadres selon son système que l'on retrouvera dans tout le livre
  • elle attribue enfin des couleurs contrastées pour les blocs AC et BD.

MS propose des transpositions différentes (comme "par division", dont je n'ai pas compris le contexte: quand on utilise laquelle de ses méthodes. Peut-être pour adapter le modèle à un dobby? ). Je n'ai pas compris non plus *pourquoi* on fait la transposition, mais c'est le choix de l'auteur: un syllabus de cours, superbe, plutôt qu'un livre explicatif.

J'adore les visions latérales, les nouveaux éclairages par des "rebelles" de la conformité en tissage. Mais j'ai dû reformuler au stylet sur la tablette, pour bien comprendre, sinon je me trouvais face à une chaine qui me semblait aléatoire. J'ai tellement l'habitude de penser en profils classiques et en blocs ABCD... Ceci a été mon obstacle principal, pour comprendre l'essence de ce que MS nous transmet. Mais, il y a un mais: je suis autodidacte. Quasi tous les autres lecteurs découvriront la méthode en groupe, avec un prof', ce qui me semble essentiel quand on aborde un terrain vierge comme la méthode MS.

Après mon petit travail au stylet, désormais, c'est plus clair: je peux continuer à raisonner en profil ABCD, avec un petit travail d'adaptation personnel. Je comprends que MS n'a pas voulu partager cette vision-là, en profil classique, sinon on tombait dans le mode "Handwoven" où le lecteur a tendance à suivre un modèle et basta. Or, clairement, l'auteur veut nous aider à comprendre la structure pour créer de notre côté.

NB Je suis abonnée à Handwoven, merveilleux magazine. Mais son essence n'est pas la création, c'est la production de modèles à suivre à la lettre. Le "Burda" du tissage, quoi.

Exemple des schémas du livre et de mes bricolages sur tablette, quand je dois "verbaliser" en couleur ce qui est sous-entendu dans le texte pour des plus pros (le fond est flouté, pour des raisons de copyright) - exemple avec le profil crackle, qu'il faut connaître pour comprendre:

 

 

J'ai longtemps résisté à acheter le livre car, pour un prix pareil (presque 60€ frais de port compris), j'aurais aimé avoir accès à des extraits en ligne d'abord, pour me faire une idée. Faut-il avoir confiance! (ou le budget). Je ne regrette pas, pour l'instant. Le bouquin m'enchante. J'hésitais aussi car, si je suis bonne en système et modèles, j'ai une incompréhension étonnante des modèles de tissage. Je bloque, quoi. Je rêve du moment où je pourrai prendre un tissu en main et deviner le fil, la structure, le bref, comme le fait Betty. Alors, choisir un livre de post-doc...

J'ai dû être distraite, je n'ai pas encore vu passer de table des matières. Ce serait super d'en avoir une sur leur site. Je demanderai à l'auteur. Voir, par exemple, les extraits que j'ai republiés du livre de Betty, extraits que l'on trouve sur le site de l'éditeur. Drolement pratique pour faire son choix, mais aussi bien utile pour un blogueur ou un journaliste qui veut commenter le livre. Il suffit de prendre l'extrait ad hoc.

A la première lecture, j'ai lu deux-trois infos bizarres. Chouette, même pas besoin de contacter l'auteur! Primo, je vois les errata sur le site https://weefschool.nl/en/books/double-with-a-twist. Secundo, j'ai trouvé sur fb un groupe privé de travail autour de ce livre. Inscrite, acceptée: c'est très intéressant de lire les questions, réponses, de voir les tissus produits par les lecteurs, leurs choix de couleur, etc. Merci infini à l'admin du groupe qui prend le temps et l'énergie d'organiser cela. C'est précieux. C'est d'ailleurs là aussi que j'ai trouvé la réponse à mes questions sur les bizarreries.

Il faut bien sûr que vous acceptiez de mettre les pieds (et les données) sur ce réseau asocial qu'est fb - hélas! Pardon, c'est ma marotte, les GAFAM ont sapé les bases de ce que l'internet libre avait pu promettre (dixit la vieille geek que je suis).

L'accès au groupe "Deflected Double Weave - Stubenitsky Study Group " est subordonné à quelques questions-tests évaluant si vous avez bien le livre en main. Quelle bonne idée, j'aurais dû le faire pour mes propres livres...

DWT est un livre très personnel, qui demande à ce que le lecteur rentre dans le monde de pensée de l'auteur. Ce n'est pas un livre classique, adapté pour une série de profils de lecteurs, comme l'est par exemple la bible de Betty Briand. Choix éditorial, rien à dire.

Rayon suggestion, il y a pas mal de coquilles pour un ouvrage de cet acabit, mais c'est mon oeil d'éditeur qui voit cela. Pour mes questions techniques, je les garde pour le groupe privé, où Marian répond. Il y a en effet des parties de texte qui me semblent un peu absconces, trop résumées (comme l'intégration en 8 cadres, page 182: rien, mais rien compris! J'ai pourtant lu deux fois). C'est un choix éditorial de sa part, mais quel jus de cerveau j'ai dû y mettre, toute seule, le crayon en main...

Je me suis aussi fait mon propre index de repérage, car c'est un manque dans ce livre. Cas concret: je me rappelle le nom d'un auteur, comme "Roelof quelque chose"; comment le retrouver? Je dois feuilleter tout le livre... Je veux chercher toutes les références aux 4 cadres, pas trouvé, j'ai donc réalisé mon propre index. Je ne peux demander à tous les auteurs de faire des index juste parce que moi, ici et maintenant, les utilise beaucoup, n'est-ce pas?

Mais non, Jeanine, ce n'est pas "une critique négative". C'est une recension complète, donc je reprends les "suggestions" (qui ne sont pas des "critiques négatives"). De toute façon, chère Jeanine, qui aura lu jusqu'ici si ce n'est Chantal du forum?

Soit on peut acheter le livre sans vouloir comprendre le système et créer soi-même. Soit on peut l'utiliser comme guide de modèles, simplement. Dans le premier cas, je me répète, l'accompagnement par un prof' serait le bienvenu pour la plupart d'entre nous. A ce stade, en français, je ne connais que Betty Briand à Chinon (cours en direct, pas en ligne) et Danielle Jouen à Roubaix (en ligne et en direct) comme références. Les anglo-comprenants trouveront plus de choix, en ligne.

Dans le second cas, un bref est un bref; on peut les suivre tels quels, en mariant - ou pas - les nombreuses variantes par type de chaine que Marian Stubenitsky propose.

Ce livre "Double with a twist" est un must pour un atelier ou une école de tissage ainsi que pour les plus qu'intermédiaires en tissage de hobby. L'auteur a carrément inventé une nouvelle approche, qui ouvre de larges horizons de création - même pour des projets à flottés, hors ddw. La créativité du lecteur est aussi stimulée par l'objet-livre en soi: couleurs superbes, beau papier solide, reliure à l'ancienne, aussi solide, innombrables illustrations.

Mes projets de tests

Je présente ici le livre en contexte, càd dans le contexte pragmatique de ce que je vais en faire. Ce n'est pas un article, je le répète. Sinon, blague dans le coin, j'aurais demandé le livre en offre presse gratuite, n'est-ce pas?

Ce qui suit est presque incompréhensible sauf pour moi et les copains tisserands qui me connaissent. Courage! Techniquement, la progression que je me suis organisée pour mes tests. D'abord j'ai consigné les modèles qui me plaisent en Fiberworks, testé divers attachages. Je veux en effet "peindre" en tissant, je fais l'inventaire des graphismes qui seront générés.

4/1 En quatre cadres, simples rythmes

Je dois fonctionner comme un jeune enfant, en progression très structurée, car je n'ai pas de talent naturel pour le tissage. Ni pour la céramique, que j'ai longtemps pratiquée, d'ailleurs. Je comprends bien intellectuellement, mais dès qu'il faut transcrire en concret: le grand trou. J'ai trouvé pourquoi, mais je n'en parle qu'à mon psy. Donc, je ne comprends vraiment que quand je fais. Je commencerai par une petite chaine en 4 cadres, chaine étroite comme pour tous mes échantillons - et courte si je n'ai pas grand chose à tester. J'adore ourdir et monter une chaîne, pas de souci. Cela me plaît autant que de tisser en soi. C'est presque plus méditatif, car on ne pense absolument pas au résultat.

Il me faut choisir parmi divers projets, tout aussi tentants les uns que les autres. Dans ce livre, sur ma table de chevet depuis une semaine, je suis comme un gamin dans un magasin de jouet: je veux tout essayer! Sur le site, MS publie des images par type de métier, ici pour les 4 cadres (ce n'est pas toute la série qu'on a dans le livre). Je ne ferai qu'un seul échantillon en 4 cadres, j'ai choisi le plus simple, la photo 3 de la ligne 1:


copie d'écran de la galerie chez weefschool.nl>

4/2 En inclusion ou en papier déchiré

Ci-dessus, deuxième photo ligne 1: un des projets que je vais essayer dans ma première chaîne en 4 cadres: de l'inlay, càd les inclusions d'un motif ddw au milieu d'un grand aplat de toile - un brochage (?). J'aimerais en particulier les faire en "papier déchiré" ("ripping" en anglais?) - ce qui serait un clin d'oeil à ces structures très rigides, superbes, mais très rigides... Je cherche une photo d'inspiration pour ... demain.

Pour voir les beautés que l'on peut produire avec de simples insertions, chez Pipir Dooley en vidéo:

 

 

8/1 à 9: les tests en 8 cadres

Je préparerai 3 chaines, pour les tests suivants.

  • Je les note S1 à S3 (S comme sample), je note la chaine la plus étroite possible.
  • F= foncé; C= clair. 4 FC veut dire un rythme de 4 fils foncés/4 fils clairs.
  • Je note la répartition des tons dans les blocs.

J'ai associé les modèles que je veux tester, selon leur appartenance à un rythme de chaine particulier. J'aime ourdir et monter une chaine, mais tout de même... Ceci n'est pas l'ordre final, car je commencerai par la S3.

Chaine S1A. 4 et 8 F/C.

Le premier test que je ferai, dans les modèles de MS, sera le modèle à ondulations et lignes verticales page 18, très graphique pour un modèle assez simple. Pour un échantillon, 80 fils me suffisent, mais j'en mettrai 130 - ce qui me fera 10cm de large en 16/2. Particularité: succession de blocs, donc tons, de 4 fils; puis de 8 fils. Les cadres pour blocs 1 & 2 sont foncés, les 3 & 4 sont clairs -> cadres 1 à 4 = F, 5 à 8 = C.

J'enchainerai, quitte à réenfiler, avec un modèle qui alterne aussi des séries de 4 fils puis de 8 fils.

Chaine S1B. 2 et 4 F/C, à faire en 4 et 8 F/C

J'aime aussi beaucoup le graphisme de la page 45 (en profil sergé progressif – advancing twill), qui m'amènera proche des tableaux que je peignais genre “griffes à l'africaine”. Une combinaison de 2 fils et 4 fils, que je pourrais transformer en 4 et 8 fils pour pouvoir utiliser la chaine précédente. Les k1 & 2 sont foncés, les 3 & 4 sont clairs.

Chaine S1C. 2C / 6F à faire en 4 et 8 F/C

Page 172 j'essaierai un échantillon de cet effet graphique où je pourrai associer des parties serpentin, carrés, carrés enfoncés (3D). Les tons alternent entre des blocs de 2f et de 6f, systématiquement - ce ne sont plus des séries aléatoires comme e S1A et S1B. Essayer sur la chaine précédente? En adaptant en logiciel en intervertissant les tons, car ici les cadres pour blocs 1 & 2 sont clairs, les 3 & 4 sont foncés. Il faut minimum 80 fils pour pouvoir juger de l'échantillon.

 

Chaine S2A. 4F 4C. K12 F K34 C

Nouvelle chaine. Page 205, mon favori: un modèle hypergraphique structuré, en 3 blocs contrastés - le bleu de la ligne 2. Cadres pour blocs 1 & 2 foncé et 3 & 4 en clair . Chaine en 4/4 F/C. L'échantillon demande au minimum 70 fils de chaine, soit <10cm en cotonlin.


copie d'écran de la galerie chez weefschool.nl

Chaine S2B. 2F 2C à faire en 4F 4C. K12 F K34 C

Le profil crackle page 49 me fait craquer: un effet Chanel, à première vue, un beau mélange de couleurs - que je pourrai mixer en duo ou en trio. Tout est en 2 fils par blocs - l'essayer en 4f par bloc pour utiliser la chaine précédente d'échantillon? Cadres pour blocs 1 & 2 foncé et 3 & 4 en clair . A travailler en relation avec la page 205. Besoin de minimum 80 fils pour l'échantillon. Idéal: 1 & 20 fils environ.

Chaine S2C. 4F 4C. K12 F K34 C

Page 203 se trouve mon second favori, une merveille de créativité de MS: des carrés surnagent dans un ligné rayuré (vertical ou horizontal - photo ci-dessus, à peu près le bleu de la ligne 1). Chaine de 4F 4C. Cadres pour blocs 1 & 2 foncé et 3 & 4 en clair . Le minimum minimorum pour un test parlant: 80 fils.

Chaine S3A. 4F & 12C. K12 C K34 F

Nouvelle chaine. Le test suivant sera l'effet mosaique de la page 167 et suivantes : de larges zones en aplats de couleur claire - idéal pour commencer. Même sans choix polychrome, j'obtiens un effet graphique de type "inca". Cadres pour blocs 1 & 2 clairs et 3 & 4 en foncé . L'alternance des tons est particulière, on alterne 4f 5f 2f 5f, donc échantillon à chaîne unique. Quoique... si je compare à S1C, on est au double, je pourrais réenfiler à partir de celle-là.



2023


photo du site weefschool.nl

J'ai annoté et consigné en Fiberworks d'autres modèles à 8 cadres, mais je suis moins pressée de les tester. Ce sera pour 2023, référence des pages pour les propriétaires du livre:

  • page 215, un modèle que j'ai vu réalisé par Alice van Duynen, qui donne un effet tricoté
  • p. 65 la photo ci-dessus, en rouge: "echo differently"
    p. 197 le thick and thin
  • p. 200 le projet d'Erica DR, parce que c'est elle
  • p. 227 le 4 couches
  • p. 188 l'effet supergraphique de longs flottés

Et maintenant, yapluka!

Conclusion car faut un jour s'arrêter d'écrire...

Même en excluant les parties pour > 8 cadres, j'ai de quoi bosser au moins six mois à partir de ce livre. Enchantement.

Je devrai me pousser un peu pour tisser, car en période sombre je me détends en jouant dans le logiciel Fiberworks, comme une autre tricoterait. C'est mieux que l'apéro du soir pour me relaxer. Mais je suis piégée comme le Chaperon rouge dans la forêt, attirée par la prochaine fleur au point qu'elle quitte le sentier sécure sans s'en rendre compte. Son bouquet lui coûte cher au final. Pareil pour Bibi et Fiberworks: je finis dans un rabbit hole de brefs, sans réalisation concrète. Je vais me motiver en pensant à faire des torchons de cuisine comme cadeaux de Noel: plein d'exemples à tester, à partir de ce livre. La famille va se régaler.

Pour l'acheter, direction https://weefschool.nl/en/books/double-with-a-twist

Si Marian Stubenitsky ou l'un des membres du groupe privé lit ceci, et si des erreurs sont à corriger dans mon texte, je le ferai dans la semaine.

 


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